Aujourd’hui, où en est-on concrètement ?
L’AESA propose d’officialiser l’adoption de l’équivalence en substance comme principe de base de l’évaluation. Basiquement, si une plante génétiquement modifiée est reconnue équivalente en substance à une plante non génétiquement modifiée, les analyses comme celles de toxicologie, n’auront plus à être faites ! Ce tour de passe-passe pourrait bien ouvrir les portes de l’Europe à tous les OGM !
La Commission européenne a prévu de discuter de ces nouvelles lignes directrices d’évaluation avec les Etats membres début 2011.
De leur côté, les présidents et chefs de gouvernement ainsi que les députés européens vont discuter de la récente proposition de la Commission européenne quant à la possibilité d’interdire nationalement et localement les cultures d’OGM, pour des raisons économiques ou éthiques [2].
Ces débats représentent deux occasions pertinentes pour réaffirmer les demandes d’évaluation améliorée des OGM qui doivent permettre d’aborder la question de leur toxicité avec le minimum requis de rigueur scientifique (notamment statistique).
Au vu de l’urgence de ces débats, Inf’OGM suit au plus près le dossier et apporte son expertise aux acteurs investis. Une réunion sera demandée prochainement au gouvernement français afin de porter la pétition et d’exposer dans le détail les demandes afférentes. Pour ces discussions intervenant à un moment crucial du dossier, Inf’OGM a bien sûr besoin de votre soutien, ne serait-ce qu’en continuant à diffuser notre information indépendante à un plus grand nombre et permettre ainsi une transparence du débat.