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INTERNATIONAL – Plus de deux millions de citoyens dénoncent les OGM et Monsanto

Par Christophe NOISETTE

Publié le 27/05/2013

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Le 25 mai 2013, partout dans le monde, des manifestations ont été organisées pour dénoncer l’impérialisme des OGM, une alimentation sous dépendance, et des entreprises semencières sans scrupule [1]. Concrètement, selon un des organisateurs, Tami Canal, ce sont 436 villes dans 52 pays (dont les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, l’Afrique du Sud, le Sénégal, l’Australie, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud) qui ont accueilli des rassemblements, non violents et joyeux, mais très déterminés.

Tami Canal avait lancé cet appel, via Facebook, le 28 février 2013 et considérait alors que si « 3000 personnes se joignaient à moi, je considérerais que c’est un succès », rapporte The Guardian [2]. Elle s’est ensuite associée à Emilie Rensink et Nick Bernabe, fondateurs du site militant http://www.theanti-media.org.

A Paris, ce sont plus de 1200 personnes qui ont exprimé leur rejet du monde de Monsanto et de « la marchandisation du vivant et de la santé« , sur l’esplanade des Droits de l’Homme au Trocadéro. Seule l’association « Combat Monsanto » a participé financièrement à cet événement. A Lyon, rapporte LyonMag [3], « Les Faucheurs du département mais aussi ceux de la Loire ont (…) vidé le rayon de Roundup du magasin Castorama de Bron. Quelques heures plus tard, ce sont les nouveaux locaux du siège européen de Monsanto à Saint-Priest qui ont fait les frais de la colère des manifestants ». Seul « incident » actuellement recensé, à Anvers, 80 personnes ont été arrêtées « administrativement » par la Police, rapporte le journal belge, Le Soir [4], car cette manifestation n’avait pas été autorisée. « Les manifestations sur la Groenplaats et le Meir ne sont de toute manière pas autorisées, à cause de la présence de magasins et en raison du caractère touristique. Il a donc été décidé d’arrêter administrativement ces manifestants », a expliqué le porte-parole de la police, Fons Bastiaenssens. Les personnes interpellées devront s’acquitter d’une SAC (sanction administrative communale), comprise entre 50 et 250 euros.

A noter que Libération, le Figaro et Le Monde n’ont pas rendu compte de cette journée de mobilisation.



Copyleft : Benjamin Sourice


Photos de Benjamin Sourice

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