n°32 - juin 2002

ETATS-UNIS – L’ADN « poubelle » (« Junk DNA ») est-il utile ?

Par Inf’OGM

Publié le 31/05/2002

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Une étude, conduite par l’école médicale de l’Université du Michigan et de l’Université de l’Etat de la Louisiane, montre que dans des cellules de mammifères quelques éléments humains -LINE1 (L1) – peuvent “sauter” vers des chromosomes qui ont un ADN “cassé” ; s’y insérer et le réparer. “Ces L1 constituent 17% de notre ADN mais nous ne les connaissons que très peu” a déclaré le professeur John V. Moran. Jusqu’à présent tout le monde pensait que le L1 était juste un parasite intracellulaire de notre ADN (des restes de notre évolution passée). La principale question reste de savoir s’ils sont encore présents parce que nous n’arrivons pas à nous en débarrasser ou s’ils ont une réelle fonction. Le génome humain contient le plus de L1 parmi toutes les autres espèces. Moran, qui est l’un des principaux chercheurs spécialistes de L1, croit qu’ils ont joué un rôle primordial dans l’évolution humaine en diversifiant notre patrimoine génétique.

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