Les propos de la Commission européenne, le mardi 28 mars, ne devraient pas lever les inquiétudes des paysans, des petits semenciers et des opposants aux « nouveaux OGM ».
Le vivant mute. Les insectes aussi. Ils s’adaptent en permanence. Ainsi, les insecticides, telles les néonicotinoïdes, deviennent de moins en moins efficaces. Face à ce phénomène, deux solutions : changer nos pratiques agricoles ou modifier génétiquement les insectes pour les rendre à nouveau sensibles à ces molécules. Des chercheurs chinois s’intéressent sérieusement à cette deuxième option.
L’Indonésie vient de rejoindre le club des pays qui ont autorisé l’importation du blé transgénique HB4. Ce pays est un important importateur de blé argentin.
Lors de deux réunions qui viennent de s’achever, des ministres autrichiens et allemands se sont montrés opposés au projet de la Commission européenne de déréglementer les « nouveaux OGM ».
Trois sociologues de deux universités étasuniennes [1] ont publié, en février 2023, une étude qui rend compte de la perception des citoyens étasuniens des nouvelles techniques de modification génétique. Globalement autant sont prêts à les adopter qu’à les refuser (29%), mais ils sont majoritaires à souhaiter que ces produits soient étiquetés (75%).
Oxitec a décidé de s’implanter à Djibouti. Cette entreprise, qui développe des moustiques génétiquement modifiés stériles, a annoncé un partenariat avec le gouvernement de Djibouti. En février 2023, Oxitec annonçait le lâcher de moustiques Anopheles stephensi mâles non modifiés mais « colorés » au sud de la ville de Djibouti.
Cour de justice de l’Union européenne : le roi des OGM est nu
Adhérer à Inf’OGM pour soutenir un média indépendant sur les OGM