Dans son premier article, l’auteur renseigne entre autres comment l’Union européenne s’est dotée, depuis le début des années 2000, de la possibilité de tracer les OGM transgéniques. Cette traçabilité, alors pensée et mise en place avec une approche de collecte de données, dite matricielle, est aujourd’hui renforcée par l’apparition de nouvelles techniques de détection et d’analyses d’ADN.
Dans son second article, l’auteur présente les phénomènes de mutations et épimutations (sur l’ADN ou l’ARN) liés aux différentes étapes techniques d’un processus de modification génétique. Il identifie les étapes qui laissent des traces identifiables, donc des signatures traçables et qui se transmettent de génération en génération. Cette possible traçabilité, bien organisée, peut dans certains cas aller jusqu’à identifier le laboratoire ayant modifié génétiquement une plante !
Ces deux articles sont d’un grand intérêt, notamment pour les responsables politiques désireux d’appliquer la réglementation à tous les OGM.