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OGM : Les Faucheurs dénoncent la politique de la recherche publique

Par Christophe NOISETTE

Publié le 18/10/2019

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Devant quelques banderoles dénonçant les manipulations génétiques, les Faucheurs ont expliqué vouloir dénoncer l’abus de pouvoir des chercheurs en amélioration des plantes et des politiques qui les soutiennent ainsi que l’investissement d’argent public dans des projets produisant des nouveaux OGM.

Les responsables de la conférence ont accepté de laisser un temps aux Faucheurs pour qu’ils expriment leur désaccord.

Un désaccord qui vise pour les faucheurs à dénoncer « la politique de recherche du gouvernement qui continue à investir l’argent des contribuables pour produire de nouveaux OGM alors que les citoyens n’en veulent toujours pas ». Une politique d’autant plus incompréhensible pour ce collectif militant que le gouvernement français fait, à l’inverse de la Slovaquie [1], preuve « d’inertie […] suite à l’arrêt de la CJUE du 25 juillet 2018 » qui déclarait notamment que tous les produits obtenus par de nouvelles techniques de modification génétique sont des OGM qui doivent être encadrés.

Pour une « recherche scientifique responsable

Appelant à une « recherche scientifique responsable » au service des citoyens, les faucheurs volontaires considèrent que les partenariats de recherche publics/privés « augmenteront le profit des entreprises privées et la dépendance des agriculteurs aux multinationales de la semence ».

Les Faucheurs volontaires avaient déjà dénoncé un de ces projets, le projet Genius, initié en 2012, « dont l’objet était de développer des études de faisabilité d’OGM agricoles par les nouvelles techniques de biotechnologies » [2]. Pour les Faucheurs, ce projet avait un autre objectif moins avouable : « alléger la charge réglementaire des OGM et élaborer un argumentaire pour leur acceptabilité sociale » (voir le texte complet de l’intervention des Faucheurs dans le document joint).

Les Faucheurs ont tenu à dénoncer aussi l’usage de la technoscience pour réparer les dégâts qu’elle a elle-même créés (dégradation des sols, perturbations du climat et certaines maladies des plantes).