Inf'OGM le journal est un trimestriel de 20 pages qui vous informe sur l'actualité des OGM et des semences de façon critique et contextualisée.

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Dans son édition de décembre 1999, Biotechnology and development Monitor propose plusieurs analyses sur les progrès de la génomique végétale et humaine et notamment la privatisation de la génomique et de la bioinformatique.
— -Contact : monitor@pscw.uva.nl ; fax : +31 20 525 2086
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Dans le numéro 47 (décembre 1999) de Science Frontière, un article du Dr Jacques Benvéniste (directeur de Recherche à l’INSERM, directeur du Laboratoire de Biologie Numérique) "Espoirs et désespoirs des biotechnologies et de la thérapie génique”.

Sur le site de The Alliance for Bio-integrity, vous pouvez trouver l’exacte reproduction de quelques-uns des mémorandums internes de la Food & Drug Administration sur les dangers des OGM. Ces documents ont été rendus publics suite à une action en justice de la part de cette association américaine contre la FDA.

— - http://www.bio-integrity.org/list.html
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Le texte de Charles D. Benbrook, de l’Académie des Sciences : "World Food System Challenges and Opportunities : GMO’s, biodiversity and lessons " est disponible au format PDF à l’adresse suivante : http://www.pmac.net/IWFS.pdf.
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Usine Nouvelle a réalisé un site de promotion des biotechnologies : http://www.biotech-actu.com. On y retrouve l’actualité, un annuaire des entreprises, organismes et centres de recherche, une revue de presse, des interviews et des dossiers thématiques (le génome humain, les OGM, les tests génétiques...).

Le Protocole sur la Biosécurité a été adopté à Montréal le 29 janvier 2000. Même si les normes adoptées sont loin d’être à la hauteur des enjeux écologiques et sociétaux, on peut se réjouir de son adoption. La communauté internationale reconnaît pour la première fois que les OGM sont porteurs de dangers écologiques et sanitaires et qu’ils nécessitent une réglementation internationale spécifique. On ne peut plus dire que les OGM sont des produits comme les autres, ce qui remet en question la notion d’équivalence substantielle.

Le Protocole consacre le principe de précaution, en en faisant la base des prises de décisions concernant les OGM. L’Organisation Mondiale du Commerce ne pourra plus le rejeter à l’avenir.La communauté internationale a fait l’expérience stimulante qu’elle était capable de s’opposer avec succès aux Etats-Unis. La société civile, quant à elle, a démontré que sa détermination pouvait influencer les négociations. En organisant des vigies nuit et jour dans le froid hivernal de Montréal, les activistes ont sans arrêt rappelé aux négociateurs l’importance des enjeux. « Ils ont été les véritables héros de cette négociation », a reconnu l’Union européenne.

Le Protocole représente l’opportunité de nouvelles victoires : interdictions partielles ou globales de certains types d’OGM, définition des responsabilités et des modes de compensations, de l’étiquetage, de l’évaluation des risques, qui pourront être inscrites dans le droit international.

Les gouvernements doivent maintenant ratifier ce protocole, afin qu’il entre en vigueur le plus rapidement possible. En attendant, il faut exiger l’arrêt des importations d’OGM. 

Puisque la communauté internationale a jugé que les OGM devaient être réglementés afin d’éviter les dommages à la biodiversité et à la santé humaine, il est logique d’interdire leur commerce international en attendant la mise en œuvre de ces règles.