Inf'OGM le journal est un trimestriel de 20 pages qui vous informe sur l'actualité des OGM et des semences de façon critique et contextualisée.
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Édito - 2022 : Inf’OGM, Le Journal devient Les dossiers d’Inf’OGM
Attentif aux retours qualitatifs de ses lecteurs, Inf’OGM cherche en permanence à s’adapter aux besoins qu’ils expriment. Ainsi, dans un souci de vulgarisation, et afin de satisfaire un public plus large, nous vous proposerons dès le numéro 166 (daté janvier-mars 2022, et à paraître début 2022) une nouvelle formule de notre journal. Celui-ci sera désormais centré sur le dossier, agrémenté d’encadrés explicatifs afin de préciser certains termes et concepts spécifiques, parfois complexes. Nous aurons aussi (...)
DOSSIER - UE et OGM : un encadrement en sursis ?
Depuis son adoption en mars 2001, la directive 2001/18 (qui remplace la directive 90/220) encadre la dissémination volontaire des OGM sur le territoire de l’Union européenne. Elle définit ce qu’est un OGM, impose que toute dissémination d’OGM fasse l’objet d’une autorisation suite à une évaluation des risques sanitaires et environnementaux et encadre un étiquetage des OGM commercialisés, leur identification et leur bio-surveillance.
L’équipe du professeur Dongwoo Chae, de l’université Yonsei en Corée, a mis au point une drosophile forcée génétiquement pour éradiquer ce parasite important notamment pour certains arbres fruitiers [1].
C’est le sous-titre du dernier ouvrage [2] de Serge Morand* qui porte sur la « chronique d’une pandémie annoncée ». Il travaille depuis de nombreuses années sur ces problématiques. L’apparition de la Covid-19 était pour lui tout, sauf une surprise. Sa démarche de recherche combine des analyses globales et des études locales, valorisant un pluralisme des approches disciplinaires scientifiques.
Yves Bertheau, directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, a publié cet été deux articles scientifiques sur la traçabilité de tout type d’OGM. Accessibles gratuitement sur Internet [3] (pour le moment en anglais mais bientôt en français), ils permettent de comprendre que l’Union européenne dispose des ressources et des techniques qui permettent la traçabilité complète des nouveaux OGM. La volonté politique permettant cette traçabilité serait le seul élément manquant.