Inf'OGM le journal est un trimestriel de 20 pages qui vous informe sur l'actualité des OGM et des semences de façon critique et contextualisée.
Soutenez une information indépendante,
abonnez-vous.

Le Conseil d’État ne dépouille pas les agriculteurs
Début février, le Conseil d’État rendait sa décision sur les plantes rendues tolérantes aux herbicides (VrTH) et sur les techniques de mutagénèse. Pour l’aider à juger ce dossier aux enjeux politiques, économiques, sanitaires et environnementaux conséquents, le Conseil d’État avait sollicité la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). En juillet 2018, elle arrêtait que les plantes issues d’une technique de mutagénèse récente devaient être régulées comme des OGM transgéniques. Cette décision est une (...)
Brevets sur le vivant, une épée de Damoclès
Aujourd’hui, lorsque l’on s’intéresse aux brevets appliqués au monde végétal, notamment aux OGM, nous sautent aux yeux les liens inextricables qui se sont tissés depuis des années entre le monde des brevets et celui des biotechnologies. Ainsi que le nombre de points d’achoppement que l’on peut y rencontrer et qui font planer de nombreuses incertitudes sur les filières.
En 70 ans, aux États-Unis, le nombre d’abeilles serait passé de 6 à 3,5 millions. Dernière « solution » proposée : modifier génétiquement des bactéries Snodgrassella alvi qui vivent dans l’intestin des abeilles (microbiote) afin qu’elles protègent les abeilles contre les acariens varroa et le virus des ailes déformées. Des chercheurs de l’université du Texas expliquent dans Science [1] que ces deux fléaux fonctionnent ensemble : le varroa affaiblit les abeilles et elles sont ainsi plus vulnérables aux virus.
Une méta-étude [2] montre que la biodiversité est essentielle pour maintenir des rendements élevés et stables des cultures. Inf’OGM a interviewé l’un de ses auteurs : Matteo Dainese, chercheur à l’Institute for Alpine Environment.
Après cinq années d’absence, les Prix Pinocchio ont fait leur grand retour ! Cette campagne des Amis de la Terre est revenue sur le thème de l’agriculture, en partenariat avec la Confédération paysanne. L’objectif est de dénoncer le fossé entre la communication verte des grandes entreprises de l’agrobusiness, et la réalité de leurs agissements. Cette année, c’est Yara, le leader des engrais chimiques, qui a gagné.
Journaliste, Gilles Luneau témoigne (entre autres) des changements profonds du milieu agricole et donc de la production alimentaire et de ses dérives.