Inf'OGM le journal est un trimestriel de 20 pages qui vous informe sur l'actualité des OGM et des semences de façon critique et contextualisée.

Soutenez une information indépendante,
abonnez-vous.

Le principe de précaution précisé par la Cour européenne

La Cour de Justice de l’Union européenne a rendu, le 25 juillet 2018, un arrêt historique. Elle a notamment souligné qu’une exemption des obligations de la directive 2001/18 « des organismes obtenus au moyen de techniques/méthodes de mutagénèse, sans distinction aucune, compromettrait l’objectif de protection poursuivi par ladite directive et méconnaîtrait le principe de précaution que celle-ci vise à mettre en œuvre ». Elle estime donc que cette exemption est limitée dans le temps, aux techniques (...)

Dossier. Les usages non alimentaires des OGM

Les plantes transgéniques sont destinées majoritairement à l’alimentation du bétail, notamment via le couple soja / maïs qui alimente les mangeoires des animaux hors-sol. Mais le maïs et le colza se retrouvent aussi à alimenter les moteurs thermiques de nos engins motorisés.

Jean-Pierre Leroy, paysan et syndicaliste à la Confédération paysanne, vient de nous quitter. Il a été l’un des membres fondateurs d’Inf’OGM, et membre du Conseil d’administration pendant plusieurs années. Il nous a aidé à structurer Inf’OGM sur des bonnes bases, celle d’une plateforme de concertation entre tous les acteurs engagés. Jean-Pierre était aussi discret que déterminé et quand il prenait la parole, il apportait toujours du fond. Merci Jean-Pierre.

Olivier Rey est un auteur qui a l’heur d’être à la fois scientifique (sans être scientiste) et littéraire (sans être jargonesque). C’est précieux dans des temps de complexité où on risque de s’en rapporter à un expert d’un camp ou d’un autre et donc de perdre son libre-arbitre, sa décence commune ou son sens commun. Surtout quand on aborde le transhumanisme...

L’association Sciences Citoyennes a choisi d’interpeller la communauté scientifique, les citoyens engagés et les décideurs politiques sur le concept d’une recherche scientifique responsable. Les réflexions issues de trois colloques (voir encadré) ont été riches de pistes d’actions pour la construction d’un nouveau contrat entre la recherche scientifique et la société, illustrant l’appel que lance Sciences Citoyennes avec son Manifeste pour une recherche scientifique responsable [1]. Réenchanter la recherche est un chantier d’avenir.

Militants associatifs, journalistes, simples citoyens... : nous sommes tous confrontés à des multinationales et à leurs filiales, aux secrets souvent bien gardés. Devant cette opacité, comment ouvrir, même partiellement, ces « boîtes noires  » ? Quelques exemples.

Les 26 et 27 septembre, à Paris, avait lieu la fête des dix ans de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB). Cette Fondation de droit privé, méconnue du grand public, se veut une interface entre la communauté scientifique, la société civile (ONG, syndicats professionnels, entreprises…) et l’État. Objectif : coordonner et financer la recherche sur la biodiversité, en mobilisant tant des des fonds publics que privés.

Le 25 juillet 2018, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) rendait un arrêt historique concernant le statut des plantes modifiées par mutagénèse et/ou par utilisation d’une nouvelle technique de modification du vivant. En substance, les plantes modifiées après 2001 sont des OGM et soumises à la législation OGM. Récit d’une victoire.