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Et pendant ce temps-là...
Depuis plusieurs mois, le dossier du glyphosate occupe le devant de la scène ; et celui des nouveaux OGM fait des apparitions ponctuelles au gré de procédures en justice ou de réunions internationales. Une attention médiatique que les entreprises et l’Union européenne ont su mettre à profit car, pendant ce temps-là…
Dans les semaines à venir, Inf’OGM rapportera dans ses colonnes qu’entre septembre 2016 et mi-décembre 2017, les entreprises ont déposé 14 demandes d’autorisations d’OGM et huit demandes de (...)
Dossier : Le vivant, privatisation en cours
Les droits de propriété industrielle (DPI) dans le domaine végétal et agricole, ce sont principalement les brevets et les certificats d’obtention végétale (COV). Des mots à première vue rébarbatifs qui évoquent un sujet hautement technique.
Semences du futur est un beau film [1] qui met en scène deux archétypes opposés de la sélection variétale : d’une part, la sélection dominante de variétés industrielles, promue par le groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) ; et d’autre part, la sélection paysanne, plus marginale dans nos pays riches mais encore développée dans de nombreux pays du Sud (nos lecteurs assidus y verront sans doute un rappel de l’article débat Gnis / Réseau Semences Paysannes (RSP) publié dans nos colonnes [2]).
« Attention : ce livre pourrait contenir des images susceptibles de heurter la sensibilité des enfants et des personnes non averties ». Malgré l’avis, les images heurtent. Même le lecteur informé.
Les plantes transgéniques et les nouveaux OGM sont souvent présentés par leurs promoteurs comme l’une des solutions techniques pour nourrir le monde à l’horizon 2050. Inf’OGM a déjà publié plusieurs articles qui relativisaient fortement cette promesse. A contrario, l’agriculture biologique est souvent présentée comme un caprice de riches et un marché de niche… Un article récent, publié dans Nature Communications, explique comment l’agriculture bio peut nourrir l’ensemble de la planète en 2050, à condition de faire évoluer en profondeur notre système alimentaire.
Dans cet interview, André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé (RES) [3], résume pour nous où en est l’actualité de ce dossier.
Quels impacts socio-économiques du coton Bt au Burkina Faso ? La Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain (Copagen [4]) a mené une recherche participative avec des producteurs de ce coton entre 2013 et 2016. Cette enquête montre clairement que les promesses des promoteurs des OGM ne se sont pas réalisées.