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La coexistence entre cultures GM et non GM est compliquée, voire impossible dans de nombreux cas, des contaminations croisées pouvant avoir lieu dès les parcelles (vent, insectes...), mais aussi ensuite tout au long des filières (depuis la récolte, le stockage, la transformation, jusqu’à la distribution...). Cet article décrit les lois de coexistence de quelques pays de l’Union européenne. Si l’on découvre que pour certains de ces pays, ces lois ont été un prétexte pour bannir les OGM, pour d’autres, comme l’Espagne pourtant leader des OGM en Europe, elles n’ont même pas été promulguées, permettant la prolifération incontrôlée de ces cultures.
Dépassée la transgenèse classique ? Au regard du foisonnement des nouvelles techniques de biotechnologie, et de la multiplication des partenariats entre entreprises, la question est posée. Si, comme nous l’avons déjà écrit, le statut légal « OGM » ou non des plantes issues de ces techniques n’est pas encore défini, les caractéristiques introduites restent majoritairement celles des plantes transgéniques que l’on connaît : tolérance à des herbicides et lutte contre des pathogènes. En revanche, le paysage des entreprises change avec l’émergence de « petites » entreprises. Mais, par le biais d’accords ou rachats, il est possible qu’à terme, ce soit les « grandes » entreprises qui voient leur position renforcée.
Pierre Rivière* fait partie de ces chercheurs pour qui le chemin compte au moins autant que les résultats. Un chemin qu’il ne parcourt pas seul puisque, outre ses collègues de l’Inra du Moulon, dont sa directrice de thèse, Isabelle Goldringer, il a participé durant quatre ans à une recherche sur la sélection variétale de blé tendre directement avec les paysans futurs utilisateurs de ces variétés (pour les résultats, cf. encadré). Nous lui avons demandé quelles étaient les forces et faiblesses de ce type de recherche novatrice.
Dans un ouvrage collectif, Impacts des OGM sur les filières agricoles et alimentaires, des chercheurs de l’Inra, de Proléa et d’Arvalis réfléchissent sur l’évaluation européenne des plantes génétiquement modifiées (PGM).
La publication, très médiatisée, de Snell et collaborateurs [1], a été largement présentée comme une preuve définitive de l’innocuité des Plantes Génétiquement Modifiées (PGM) et de l’adéquation des méthodes d’évaluation toxicologique qui leur sont appliquées. D’autres ont fortement critiqué la validité des conclusions des auteurs. Suivant de près le dossier OGM depuis de nombreuses années, la sénatrice Marie-Christine Blandin a voulu qu’un point officiel soit fait sur les conclusions de cette publication, afin d’éclairer le débat public. Elle a donc saisi le HCB, en posant quelques questions très précises. Analyse explosive des réponses.
Le Pacifique est composé de nombreuses îles, dont la grande majorité constituent des États indépendants. La plupart de ces territoires sont fortement dépendants des importations de denrées alimentaires et de semences en provenance principalement d’Australie, d’Asie et des États-Unis, où les cultures de plantes génétiquement modifiées (PGM) sont déjà bien installées. Dès lors, comment peuvent-ils encadrer les OGM sans avoir à se passer d’importations indispensables à leur économie ? La Nouvelle-Calédonie réfléchit à un tel cadre juridique, en passe d’être définitivement adopté, et cherche à inspirer d’autres territoires qui se trouvent dans une situation similaire.