Dans cette nouvelle livraison du journal Inf’OGM, nous vous proposons, entre autres, de découvrir le nouveau champ d’application de la transgenèse avec les insectes génétiquement modifiés, de faire le tour de l’actualité OGM, en exclusivité avec le directeur de la DG Sanco à la Commission européenne, de mieux comprendre les mécanismes du droit international pour contrôler et encadrer la biopiraterie. Vous aurez aussi l’occasion de lire une synthèse de l’actualité réglementaire en France. Enfin, Inf’OGM vous informe sur la modification en cours de l’évaluation des OGM. Brèves et notes de lecture complètent ce sommaire.
Inf'OGM le journal est un trimestriel de 20 pages qui vous informe sur l'actualité des OGM et des semences de façon critique et contextualisée.
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Actuellement, le débat réglementaire sur les OGM bat son plein en France... Coexistence, étiquetage, moratoire : pour ces trois sujets, l’abeille guette et montre les incohérences de la législation prise dans son ensemble...
Interrogé par Inf’OGM, Eric Poudelet, Directeur de la Direction sécurité de la chaîne alimentaire, au sein de la Direction Générale Santé et Consommateur (DG SANCO), revient sur les principales actualités du dossier OGM au niveau européen : refus national de la culture d’OGM, commerce du miel contaminé, coexistence, évaluation, nouvelles technologies... En exclusivité pour nos lecteurs, voici la position de la Commission européenne sur l’ensemble de ces sujets.
Le Protocole de Nagoya [1] sur la lutte contre la bio-piraterie au niveau international, grâce à un système de partage des avantages, était ouvert à la signature des États jusqu’au 1er février 2012. Quel est le contenu de ce texte et est-il vraiment efficace pour la protection des ressources génétiques ainsi que des savoirs traditionnels associés ?
Les offensives sur le dossier OGM se multiplient. Si de leur côté, les entreprises développent leurs stratégies de pression [2], la Commission européenne n’est pas en reste. En témoigne la dernière proposition de règlement adressée aux États membres visant à légiférer sur les procédures d’évaluation des risques liés à l’utilisation des plantes génétiquement modifiées (PGM). Si cette proposition n’est pas la version définitive du règlement, elle nous permet de voir que la Commission européenne favorisera l’équivalence en substance. Explication.
Le terme Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) fait penser souvent à des plantes voire à des micro-organismes. Mais ce terme concerne tout autant des animaux, tels des insectes. Programmes de recherche, essais en champs, communication de promotion : tous les éléments sont déjà en place pour faire accepter ces insectes GM. Mais, même si les buts de ces insectes GM semblent louables, les risques associés pour la biosphère sont immenses.