Inf'OGM le journal est un trimestriel de 20 pages qui vous informe sur l'actualité des OGM et des semences de façon critique et contextualisée.
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On sait que la transgenèse n’est pas la seule biotechnologie qui s’introduit sur le marché des nouveaux produits commercialisés : mutagénèse, fusion cellulaire, biologie synthétique,... autant de techniques aux noms et définitions pas toujours accessibles aux plus profanes d’entre nous. Nous allons ici évoquer celles qui relèvent des nanobiotechnologies. De quoi s’agit-il ? Quelles en sont les applications ? Quels en sont leurs impacts sanitaires, environnementaux ? Combien d’applications sont-elles déjà sur le marché ? Et nous constaterons que les réponses n’existent pas : les données scientifiques existantes ne permettent pas de répondre aux questions d’impacts et le cadre législatif actuel ne permet pas de suivre les produits commercialisés...
Alors que les experts européens et nationaux se prononcent tour à tour sur les risques liés à l’utilisation du maïs GM Mon810, une équipe de scientifique publie une étude démontrant que les données fournies par Monsanto pour conclure à l’innocuité ou non de trois maïs GM (Mon810, Nk603 et Mon863) sont insuffisantes (cf. Inf’OGM ACTU n°27, FRANCE - L’innocuité de trois maïs OGM remise en question). Pour les professeurs Spiroux de Vendômois, Cellier et Séralini, membres du CRIIGEN, les protocoles d’analyses et les normes d’évaluation sont à revoir pour garantir une évaluation complète de ces plantes avant autorisation. Mais surtout, les membres des comités d’experts n’auraient pas dû rendre des avis favorables sur ces maïs. Inf’OGM a voulu interroger les trois scientifiques auteurs du papier récemment publié et le Pr. Marc Lavielle, membre du HCB en tant que statisticien, afin de clarifier les tenants et aboutissants de ce qui peut apparaître comme un débat d’experts.
Nucléaire, OGM, téléphonie mobile, nanotechnologies… : pour décider des choix techniques et scientifiques, le public a rarement son mot à dire. Pourtant, depuis plusieurs années, des associations tentent d’élargir ces débats à l’ensemble de la population, souvent « bénéficiaire » (ou parfois victime) de ces innovations… Ces « veilles citoyennes d’informations » se sont réunies, pour la première fois, le 24 octobre à l’Assemblée nationale. Compte-rendu.