Inf'OGM le journal est un trimestriel de 20 pages qui vous informe sur l'actualité des OGM et des semences de façon critique et contextualisée.

Soutenez une information indépendante,
abonnez-vous.

Actions Citoyennes

Consommation et économie

Législations

Recherche et environnement

Face à la volonté des firmes semencières de mettre en
marché des semences génétiquement modifiées, la
Confédération Paysanne s’est positionnée, en 1997,
pour une interdiction de la vente des semences OGM et
pour un moratoire de 10 ans, cela au titre du principe
de précaution.
Les actions menées contre les OGM - stock de
semences et champs d’essais - ont forcé les pouvoirs
publics et les firmes à mettre en débat public cette
nouvelle technique semencière.
On peut considérer ces actions comme un succès et la
non mise en culture des OGM en France, voire en
Europe, est là pour le prouver. La société civile a réagi
clairement face à une technique qui ne s’imposait pas,
mais que des groupes financiers transnationaux
voulaient nous imposer. Les inquiétudes les plus
diverses ont été mises en évidence (d’un point de vue
environnemental : remise en cause de la biodiversité
dans l’environnement ; en matière de santé : l’innocuité
est loin d’être démontrée ; enfin, sur le plan
économique et social : la mise sous tutelle de l’accès
aux semences pour les paysans ne peut être acceptée).
Enfin, l’agriculture transgénique pollue les autres types
d’agriculture : elle est dans sa globalité totalitaire.
C’est ce qui a déterminé la Confédération Paysanne à
formuler une autre position construite sur le principe de
prévention et donc d’affirmer sa totale opposition aux
OGM en agriculture et de demander l’arrêt des essais
de toutes semences transgéniques.
C’est dans cette démarche que nous nous opposons au
brevetage du vivant. Les négociations internationales,
G8 et autres, qui se trament actuellement partout dans
le monde pour que soient inscrits, dans les règles de
l’OMC, les principes de la brevetabilité du vivant, doivent
être combattues vigoureusement. Il en va des droits
des hommes et des peuples d’exister dignement.