Les Verts ont affirmé leur opposition au clonage humain, "quels que soient ses objectifs", mais ils "ne s’opposent pas à la recherche génétique, ni à la thérapie génique". Cependant, ils souhaitent que "la recherche publique soit réorientée vers la connaissance des phénomènes, vers la compréhension des mécanismes en cause, plutôt que vers la course effrénée au décodage des gènes, à la prise de brevets et aux coups médiatiques”. Les Verts appellent en outre "à un vrai débat public, d’ampleur nationale" sur la prochaine révision des lois bioéthiques.
L’Office Européen des Brevets (OEB) a donné son feu vert à un brevet contesté portant sur des OGM rendus résistants à l’herbicide Glufosinate (Liberty). Le brevet EP 75957 a été déposé en 1987 par Aventis CropScience (ex-AgrEvo) et a été accordé par l’OEB en 1993. A la suite d’une audience publique tenue début février 2001, les autorités officielles de Munich ont écarté une objection soulevée à l’encontre de ce brevet par Greenpeace lors de sa publication en 1993. L’argumentation reposait sur le fait que le gène isolé à partir de bactéries est disponible à l’état naturel, qu’il a été isolé par des méthodes bien connues, et que, par conséquent, cette découverte ne peut, en aucun cas, être considérée comme brevetable. Le contre-argument mis en avant par les experts d’Aventis CropScience, et qui a eu gain de cause, fait valoir que le gène en question est un gène modifié et qu’il n’est, en aucun cas, disponible dans la nature sous cette forme. La modification de gènes disponibles à l’état naturel constitue une invention et est, à ce titre, brevetable.
Les Lords se sont prononcés pour la recherche sur le clonage d’embryons humains à des fins thérapeutiques.
La Convention sur les droits humains et la biomédecine, qui interdit le clonage humain, a été ratifiée par la Slovénie, la Slovaquie, la Grèce, l’Espagne et la Géorgie. Ce texte est le premier et l’unique accord international qui interdit le clonage humain [1]. Le protocole avait été proposé en 1990 par le Conseil de l’Europe. Jusqu’à présent, il n’a été signé que par 24 des 43 pays membres du Conseil de l’Europe.
Le premier bébé cloné devrait naître en Israël où le gynécologue italien Severino Antinori veut mettre à exécution son projet de clôner des êtres humains. Une équipe de scientifiques travaille déjà à cette entreprise dans la ville de Caesera, où une firme, appelée “Abaclon”, est en cours de constitution. Selon le docteur Antinori, le clonage d’êtres humains est admis en Israël, ce que le gouvernement israëlien a démenti fermement. Le médecin israélien Avi Ben-Abraham, un des initiateurs du projet, a expliqué que "la croyance juive n’exclut pas aussi catégoriquement le clonage que la religion catholique". "Le temps est venu de passer outre la loi de la nature", a-t-il ajouté.