Le gouvernement britannique a jusqu’à la fin 2004 pour décider si, oui ou non, il convient de ficher l’ADN des nouveaux-nés. Il s’agit de l’une des mesures proposées par le docteur John Reid, nouveau ministre de la Santé, dans un livre blanc rendu public le 24 juin. Helen Wallace, directrice adjointe de l’association GeneWatch, dénonce un risque de « discrimination génétique rampante » car à sa naissance, chaque enfant pourrait disposer de ce qui s’apparente à une forme de casier génétique, dont les données pourraient « être utilisées dans le cadre de traitements préventifs ou curatifs » selon le docteur Reid. Le livre blanc prévoit d’introduire une loi condamnant des prélèvements d’ADN sans consentement, sous réserve des traitements médicaux, lorsque l’accord du patient est matériellement impossible, et des enquêtes policières. Toutefois, le livre blanc est muet sur la question de savoir si l’ensemble du patrimoine génétique sera fiché ou seulement une partie. Selon The Register, le fichier ADN de la police britannique dépassera bientôt les deux millions de prélèvements génétiques, et pourrait à terme contenir l’ADN des personnes inculpées et des simples suspects.

En l’an 2001, 20 millions d’adultes et 13 millions d’enfants étaient considérés en position d’insécurité alimentaire. Une étude du département américain à l’agriculture (USDA) estime aussi que 10,7% des ménages américains seraient victimes de malnutrition (contre 10,1% en 1999). Aux Etats-Unis, l’insécurité alimentaire est dûe à des ressources financières insuffisantes. Rappelons aussi qu’entre 8 et 9 000 américains meurent chaque année d’intoxication alimentaire.