Le gouvernement colombien a autorisé le 17 juillet 2010 [1] la culture commerciale du soja génétiquement modifié pour tolérer l’herbicide Roundup (MON-04032-6). Les cultures auront lieu dans la province d’Orinoco.
Le même jour, ont été autorisés pour l’alimentation du bétail, quatre OGM :
le maïs GA 21 (Syngenta),
le maïs Lysine LY038 (Monsanto),
le maïs MIR 162 x Bt11 x GA21 (Syngenta),
et le soja GAT (DuPont).
Enfin, le gouvernement a aussi étendu les zones où la culture du coton transgénique Liberty Link (Bayer) est autorisé. Ce coton GM est désormais cultivable sur la côte caribéenne de la Colombie.
Dimanche 15 août 2010, à 5 heures du matin, les Faucheurs volontaires ont « neutralisé » l’essai de vignes GM mis en place par l’Inra de Colmar, en détruisant 70 pieds de vignes. Les Faucheurs volontaires expliquent dans leur communiqué de presse que cet essai a été détruit "parce que les champs d’expérimentation d’OGM sont le premier pas d’une démarche commerciale visant à imposer, avec l’aval de la Commission européenne, des cultures actuellement non autorisées, et surtout non plébiscitées ni par la population ni par les professionnels" et que "cet essai est inutile et inabouti : les fleurs ayant été supprimées, cette étude ne peut statuer sur le possible passage d’éléments du transgène dans le fruit ou le vin".
Les Faucheurs demandent au gouvernement que "les fonds publics financent des recherches sur les alternatives de lutte contre le court-noué plutôt que sur des OGM dont on sait qu’ils généreront non seulement une dépendance des agriculteurs, vignerons, et travailleurs de la terre au brevetage sur le vivant, mais aussi des gains phénoménaux pour le secteur privé représenté ici par l’industrie agrochimique".
Dans la nuit du 14 au 15 août 2010, des Faucheurs volontaires ont arraché 70 pieds de vigne, modifiés génétiquement pour résister au virus du court-noué. L’autorisation de cet essai venait d’être prolongée trois mois plus tôt par le gouvernement français. Interpellés par les gendarmes sur le lieu même de l’action, les faucheurs volontaires ont depuis été mis en examen.
La Cour de cassation, le 22 juin 2010, a rejeté le pourvoi fait par le Procureur de la République. Ce dernier avait déposé une requête pour faire annuler le jugement de la Cour d’Appel qui relaxait plusieurs Faucheurs volontaires qui avaient refusé le prélèvement ADN.
Une nouvelle zone sans OGM est en passe d’être décrétée en Roumanie, annonce un communiqué de presse conjoint du Groupe d’Action locale de la micro-région de Hartibaciu (GAL) et de l’association InfOMG. La micro-région Hartibaciu est située sur le canton de Sibuis.
Le GAL est une association née en 2007 et qui regroupe 9 personnalités, 13 entreprises, des administrations publiques (dont 12 communes et une ville [2], 15 ONG, un groupe de volontaires et deux groupes d’initiative de Rome, qui vise un développement économique qui respecte l’environnement et les traditions.
Le GAL a fait savoir qu’il ne souhaitait pas que les PGM soient cultivées dans cette région, et qu’il utilisera tous les moyens démocratiques pour convaincre les agriculteurs et les propriétaires fonciers de ne pas cultiver de PGM dans leur champ. Le GAL demande aussi aux autorités régionales et locales de prendre des mesures concrètes pour éviter la présence de PGM dans les champs et les marchés. Le GAL estime que la coexistence des filières agricoles conventionnelles et transgéniques ne peuvent pas coexister et au-delà de sa région, demande aux autorités nationales et régionales de prendre des mesures pour éviter toute forme de contamination et respecter le choix des consommateurs ou des agriculteurs qui ne souhaitent pas d’OGM.
Le Président du GAL, Ilarion Barsan, précise dans le communiqué de presse que "la seule chance pour la zone d’Hartibaciu est d’être propre et pour cela, nous avons le devoir de ne pas autoriser la contamination avec des produits dont l’innocuité n’est pas prouvée".