Plusieurs organisations ecclésiastiques protestantes et catholiques ont rédigé un manifeste commun, intitulé “10 arguments contre l’utilisation des OGM dans l’alimentation et l’agriculture”.

En mars, Eileen Zhu, une jeune mère, lit sur internet, après avoir acheté dans un supermarché de Shanghai du chocolat en poudre Nesquik, que celui-ci contient des ingrédients OGM sans que ces derniers soient mentionnés sur les étiquettes. Elle porte donc plainte contre Nestlé pour violation du droit des consommateurs à l’information. Elle réclame un dollar symbolique de dédommagement. Or, le marché chinois représente 1 milliard de francs pour Nestlé. Depuis juin, le cas est désormais entre les mains de la Second Medium Court of Shanghai, qui supervise dix districts dans la région. Déjà analysé par Greenpeace, le Nesquik chinois sera réexaminé par un laboratoire dont le verdict est attendu. E. Zhu a aussi remis en personne à la direction en Suisse une lettre ouverte pour protester contre la politique de “double standards” estimant que les consommateurs chinois doivent avoir les mêmes droits que les européens. Pour François Perroud, directeur de la communication, “il y a erreur sur les faits et le droit. Le chocolat Nesquik [ ...] ne contient pas d’OGM. De plus, la législation chinoise porte sur les ingrédients OGM et non sur le produit fini”.

Trois groupes environnementalistes finlandais (the Union of Ecoforestry, the People’s Biosafety Association, Friends of the Earth) ont initié une pétition internationale qui demande au Forum des Nations Unies sur les Forêts de condamner l’utilisation des arbres génétiquement modifiés pour lutter contre le changement climatique (cf. Inf’OGM n°48) et de rechercher des méthodes plus respectueuses de l’environnement. Les signatures seront présentées lors de la quatrième session de ce forum, prévue en mai 2004.

Les entreprises dénoncent les lois européennes - 22 entreprises ont écrit au représentant au commerce, R. Zoellick, pour que le gouvernement dépose une plainte à l’OMC contre les nouvelles réglementations européennes concernant l’étiquetage et la traçabilité. Pour elles, ces lois effectuent une discrimination entre les produits importés et ceux produits localement. Les signataires alertent aussi sur les pertes financières importantes qu’elles vont provoquer et la nécessité d’engager une étude pour en évaluer les impacts économiques.