Inf'OGM le journal est un trimestriel de 20 pages qui vous informe sur l'actualité des OGM et des semences de façon critique et contextualisée.

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Suite à la publication de l’article « La recherche variétale française : une bonne santé en trompe l’oeil » (Inf’OGM, Le Journal 132), le Gnis a commenté cet article en dénonçant sur Twitter « des approximations et des erreurs ». Nous avons donc proposé au Réseau semences paysannes et au Gnis d’en débattre directement dans nos colonnes. Les positions sont très tranchées [1].

C’est un chantier vieux de plus de quatre ans qui vient enfin d’être conclu : le 13 janvier 2015, le Parlement européen a définitivement voté une modification de la directive 2001/18 qui ajoute une possibilité pour les États membres d’interdire sur tout ou partie de son territoire la culture d’OGM. Si ce vote met un terme à de nombreux débats autour de cette procédure, il soulève néanmoins des questionnements et des mécontentements.

Bruxelles, juin 2014 : l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) organise, en grande pompe, un colloque international consacré à « l’évaluation des risques des plantes génétiquement modifiées à l’aide d’ARNi » [2]. Par ARNi, il faut entendre : technique d’interférence à ARN. Une nouvelle technique ? Pas vraiment puisque des OGM utilisant l’interférence à ARN sont déjà en cours de demandes d’autorisation dans l’Union européenne depuis 2010 et qu’en 1994 déjà, la tomate Flavr/Savr, modifiée pour exprimer un ARN spécifique, était commercialement autorisée. Vingt ans plus tard, il était temps que les experts européens creusent le sujet...

L’équipe de BEDE (Biodiversité : Échanges et diffusion d’expériences) a de nouveau publié un journal suite à la rencontre biennale, au succès grandissant, des semences paysannes en Afrique de l’Ouest. 20 pages rendent compte des débats, des ateliers et des échanges de semences et de savoir-faire qui se sont déroulés du 11 au 13 mars 2014 à Djimini au Sénégal.

Encore un petit bijou de pédagogie, dont la Confédération paysanne a le secret : ce tract de quatre pages, bienvenu pour les mobilisations notamment lors du Salon de l’agriculture [3], explique très clairement l’oxymore « contribution volontaire obligatoire » (CVO) et les différents moyens pour la combattre.

Le Salon de l’Agriculture est l’occasion pour toute entité ayant un lien, même ténu, avec l’agriculture, d’y organiser son événement commercial, ludique, ou revendicatif, notamment lors des visites officielles.

Ce n’est pas un scoop : la grande barrière de corail au large de l’Australie est sérieusement menacée par le changement climatique, par des projets miniers et diverses pollutions chimiques... Ou en d’autres termes, par l’activité humaine. Or, la croyance est encore bien ancrée dans notre culture techno-scientifique que nous pourrons toujours réparer ce que nous avons cassé.